Tour du monde du café avec les petits producteurs.

Dans le monde du café, les petits producteurs représentent une part importante de la production mondiale.

La caféiculture en quelques chiffres…

Aujourd’hui six pays dominent la production, représentant à eux seuls plus des deux tiers de la culture mondiale : le Brésil, le Vietnam, l’Indonésie, la Colombie, l’Éthiopie et le Honduras. On estime à 25 millions le nombre d’agriculteurs dans le monde qui dépendent, entièrement ou partiellement, de cette culture, quand des millions d’autres emplois découlent de sa production.

Aujourd’hui, la filière se revisite en supprimant de plus en plus les intermédiaires et en privilégiant la filière courte. Quels sont les enjeux pour les petits cultivateurs et les consommateurs ?

La situation actuelle

Le café est au cœur d’enjeux économiques majeurs puisque de nombreux pays en développement dépendent de son commerce : pour l’Éthiopie ou l’Ouganda par exemple, plus d’un quart de la population travaille dans des métiers ayant un rapport direct avec le précieux breuvage.

Alors qu’autrefois, la filière comprenait de nombreux intermédiaires : planteur, cultivateur, vendeur, grossiste, distributeurs…, aujourd’hui on voit émerger de nouvelles manière de produire. Pour que les petits producteurs reprennent la maîtrise de leur marché et ne soient plus tributaires des cours mondiaux, les circuits courts apparaissent avec pour objectif :

  • Une meilleure rémunération de tous les acteurs de la filière.
  • Une amélioration de la qualité par un meilleur contrôle.

Quelle plantes pour quelle boisson ?

culture-caféSur les 70 variétés de graines existantes, seules deux sont utilisées pour la production : l’arabica et le robusta. Dans l’espèce Arabica qui représente encore la majorité des cultures, il existe plusieurs variétés aux goûts, senteurs et saveurs variés : Moka, Typica, Bourbon…

Le robusta est moins cultivé car il diffuse moins d’arôme et est deux fois plus chargée en caféine que l’Arabica, même si la tendance s’inverse depuis les dernières années, redessinant la carte de la production mondiale. A cause de la montée des prix de l’arabica, les distributeurs ont cherché à se tourner vers des production moins onéreuses : C’est ainsi que le Vietnam s’est hissé au deuxième rang, doublant au passage l’Éthiopie et les pays d’Amérique centrale comme la Colombie, le Honduras ou le Guatemala.

Et les consommateurs dans tout ça ?

Les plus gros consommateurs de café restent les pays riches du nord. On trouve ainsi :

La Finlande : 12 kg/habitant/an

La Norvège : 9,9 kg/habitant/an

L’Islande : 9 kg/habitant/an

Le Danemark : 8,7 kg/habitant/an

Les Pays-Bas : 8,4 kg/habitant/an

La Suède : 8,2 kg/habitant/an

La Suisse : 7,9 kg/habitant/an

La Belgique et le Luxembourg : 6,8 kg/habitant/an

Le Canada : 6,5 kg/habitant/an

L’Allemagne : 6,4 kg/habitant/an

L’avenir de la caféiculture

Contrairement à d’autres produits dans le monde, l’avenir de l’arabica et du robusta passe par les petits producteurs et leur habileté à maîtriser leurs cultures dans le respect de l’environnement. Leur apporter une rémunération adéquate est donc nécessaire pour qu’ils continuent à préserver leur production et à nous faire plaisir. N’hésitez donc pas à sélectionner les variétés issues du commerce équitable pour vous faire du bien, et leur faire du bien !

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