Goûtez les plaisirs du Honduras avec les saveurs uniques de son café !

Au Honduras la culture du café est une tradition. Mise en place au début des années 1800, la caféiculture est aujourd’hui une part importante de l’économie et la principale exportation agricole du pays. Un territoire propice et une connaissance de l’agriculture spécifique, ont permis au Honduras, en 2011, de devenir le premier producteur de café d’Amérique centrale.

Un terroir pré-destiné

Coincé entre le Nicaragua, le Guatemala, le Salvador et l’Océan Pacifique, le Honduras est un petit pays montagneux où le café pousse en altitude et offre des Arabica d’exception. Plus de 60% des terres agricoles sont destinées à la culture du café et se situent à flancs de montagnes, à plus de 1000 mètres d’altitude. Les conditions climatiques et géographiques sont particulièrement propices à la production de variété Arabica et les cépages cultivés sont variés (Bourbon, Catuai, Caturra…). Le café du Honduras offre un savant équilibre entre corps et acidité, et son goût est rehaussé de notes de noisettes, légèrement citronnées. On y révèle également des arômes de fruits tropicaux.

La filière Hondurienne

Un tiers des Honduriens travaille dans la production de café, réparti dans les 120000 exploitations du pays. La majorité, près de 98%, sont de petites exploitations de quelques hectares seulement. Au Honduras, le commerce du café passe encore principalement par des intermédiaires. 16% seulement des ventes se font directement à des exportateurs et très peu s’exportent directement.

Le café est si important pour l’économie hondurienne que de nombreuses organisations, gouvernementales ou non, soutiennent la culture du café. On trouve ainsi l’institut hondurien du café dont le but est le suivi de la filière afin de mieux contrôler les produits à l’export et les conditions de travail dans les cultures. Ce suivi permet également d’anticiper pour mieux agir face aux défis posés par la production du café.

La reconnaissance de la qualité et le développement de la filiale bio

En 2012, les agriculteurs honduriens font face à une épidémie sans précédent de rouille-orangée du café, un champignon qui dévaste les plantations. Les arbres sont coupés et deviennent improductifs. Si le climat est en cause, les méthodes de culture des caféiers sont également soupçonnées. Le constat simple que les cultures biologiques, seules, ont été épargnées par le champignon, pousse le pays à reconsidérer ses méthodes de production en favorisant la vie microbiologique pour laisser le sol protéger naturellement les plans de cafés.

Le pays développe également l’équivalent français des « appellations d’origine protégées » (AOP) pour le café. Les critères de ce label sont liés aux caractéristiques agronomiques, écologiques et culturels des différentes régions du Honduras. La municipalité de Marcala dans le département de La Paz, offre ainsi la première « dénomination d’origine protégée » du pays.

Un investissement éthique

Dans un contexte sécuritaire et social compliqué, la culture du café au Honduras est un moyen de subsistance important et un apport financier précieux. La caféiculture a permis au pays d’améliorer les conditions de vie de sa population.

La qualité du café du Honduras peut sans rougir se mesurer aux grands producteurs mondiaux. Les prospecteurs ne s’y trompent d’ailleurs pas puisqu’ils s’y rendent de plus en plus souvent afin de dénicher les meilleurs cafés arabica. Malgré tout la concurrence reste sévère et d’autres régions du monde s’attachent à séduire les professionnels par des variétés de café toujours plus riches : découvrez ainsi le café péruvien ou jamaïcain.

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